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285. (1864) William Shakespeare « Conclusion — Livre I. Après la mort — Shakespeare — L’Angleterre »

Est-il vrai qu’Hésiode doive être partagé entre Cumes en Eolide où il était et Ascra en Béotie où il aurait été élevé ? […] Il n’est pas un grand poëte à Sparte, il n’est pas un grand poëte à Carthage. […] En avril 1664, il y avait cent ans que Shakespeare était , l’Angleterre était occupée à acclamer Charles II, le vendeur de Dunkerque à la France moyennant deux cent cinquante mille livres sterling, et à regarder blanchir sous la bise et la pluie au gibet de Tyburn quelque chose qui était un squelette et qui avait été Cromwell. En avril 1764, il y avait deux cents ans que Shakespeare était , l’Angleterre contemplait l’aurore de Georges III, roi destiné à l’imbécillité, lequel, à cette époque, dans des conciliabules et des aparté peu constitutionnels avec les chefs tories et les landgraves allemands, ébauchait cette politique de résistance au progrès qui devait lutter, d’abord contre la liberté en Amérique, puis contre la démocratie en France, et qui, rien que sous le seul ministère du premier Pitt, avait, dès 1778, endetté l’Angleterre de quatre-vingt millions sterling. En avril 1864, il y aura trois cents ans que Shakespeare est , l’Angleterre élève une statue à Shakespeare.

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