Si je ne cite aucun des écrits plus récents qui ont pu paraître sur Swift, c’est que je n’ai trouvé dans ceux que j’ai pu lire que la collection habituelle de ces anecdotes, que d’innombrables notices sur Swift ont déjà répandues dans le public, et parmi lesquelles j’avais déjà choisi le petit nombre de celles qui me semblent nécessaires pour la parfaite intelligence du caractère de ce grand écrivain ; et celles-là, Craufurd, Walter-Scott, et les œuvres mêmes de Swift me les avaient fournies. […] Je présentai à Homère Didyme et Eusthathius, et je l’induisis à les traiter mieux qu’ils ne le méritaient peut-être, car il reconnut bientôt qu’ils manquaient du génie nécessaire pour pénétrer un poète. […] Mais l’art suprême de Temple était de paraître agir et de sembler nécessaire. […] Il était aisé de rendre difficile l’exécution d’une mesure si simple et si nécessaire.