Cousin répondait : « Passez, messieurs, dans l’arrière-cave ; c’est le domicile de M. de Biran, un bien grand philosophe ; il vous donnera tous les éclaircissements nécessaires. […] Et s’il s’est gâté, c’est que cela était nécessaire. […] Quand je dis qu’un ressort a la force de soulever un poids de dix livres, je veux dire seulement que le ressort étant placé sous le poids, il est nécessaire que le poids soit soulevé. […] Un fait étant donné, un autre fait devient nécessaire, et l’on dit que le premier a la force de produire l’autre. […] Quant au mot nécessaire, rien de plus clair : il signifie ce dont le contraire est absurde.