Quoi qu’il en soit, de tout temps, et même quand il n’en eut plus besoin pour le nécessaire, M. de Latouche continua trop de vivre dans l’instant présent, de guetter l’occasion qui passe, de la poursuivre, de la harceler sans cosse et de s’aigrir en la manquant. […] Les libraires Foulon et Baudouin, qui traitèrent des œuvres d’André Chénier avec la famille, dirent qu’ils connaissaient un jeune littérateur qui saurait prendre tous les soins nécessaires à une première édition ; ce jeune littérateur, âgé de trente-quatre ans déjà, était M. de Latouche.