Or le livre n’est pas fait pour les yeux, mais pour le cerveau ; il en est de même de tous les arts : La peinture qui ne s’adresse qu’aux yeux, la musique qui ne s’adresse qu’aux oreilles, ne remplissent pas leur mission. […] En musique, le violoncelle leur représente le gris. […] Les éclats des cuivres en musique ne signifient pas plus que les tonalités bruyantes en peinture. […] Le public ne s’inquiète guère des ânes qui ont poussé des beuglements quand la musique de Rossini fut représentée en France ; le spirituel, l’amoureux Rossini fut traité à ses débuts avec aussi peu de ménagements que M. […] Le livre, la musique, le tableau qui plaisent à ces cent experts non assermentés de l’art, inconnus du public, mais bien connus des artistes, ont un avenir assuré.