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224. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIVe entretien. Littérature, philosophie, et politique de la Chine » pp. 221-315

une poésie rythmée avec un art où l’esprit et l’oreille combinent le sens et la musique dans un accord merveilleux ? […] Comme la musique était une des bases de la philosophie primitive de la Chine, et que le philosophe lui-même était un musicien accompli, c’est peut-être un instrument de musique. […] Son seul délassement, disent-ils, était son instrument de musique, sur lequel il s’exerçait quelquefois pour exhaler ses lamentations ou ses invocations à l’âme de sa mère. […] On pouvait se contenter de dire que je sais un peu de musique et que je tâche de ne manquer à aucun des rites. » XXV À son retour dans sa patrie Confucius la trouva, comme Solon, asservie sous plusieurs ministres ambitieux ligués contre la liberté. […] Musique est ici pour philosophie, équilibre et harmonie des choses, art et symbole à la fois chez les Chinois comme chez les anciens législateurs européens.

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