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1180. (1887) Essais sur l’école romantique

La poésie ni la musique ne doivent être des hiéroglyphes, et, en vérité, ce ne serait pas la peine de tenter la gloire, si la gloire n’était que le suffrage de trois ou quatre cents têtes pensantes par siècle. […] il a fallu m’y préparer par des initiations, me donner un calme artificiel, me recueillir comme pour une pratique de religion, rapprendre la langue des vers, me prêter à l’idéal, refaire à cette musique mon oreille faussée par les cris des docteurs, toutes choses qui ne sont pas faciles. […] Être très connu en province, c’est le coup de grâce d’un morceau de musique, c’est le coup de grâce d’un auteur, de même que c’est descendre du premier étage dans la rue, et du piano de Pape, dans l’orgue de Barbarie.

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