/ 1213
107. (1895) La musique et les lettres pp. 1-84

  Je sais que la Musique ou ce qu’on est convenu de nommer ainsi, dans l’acceptation ordinaire, la limitant aux exécutions concertantes avec le secours, des cordes, des cuivres et des bois et cette licence, en outre, qu’elle s’adjoigne la parole, cache une ambition, la même ; sauf à n’en rien dire, parce qu’elle ne se confie pas volontiers. […]   Je pose, à mes risques esthétiquement, cette conclusion (si par quelque grâce, absente, toujours, d’un exposé, je vous amenai à la ratifier, ce serait pour moi l’honneur cherché ce soir) : que la Musique et les Lettres sont la face alternative ici élargie vers l’obscur ; scintillante là, avec certitude, d’un phénomène, le seul, je l’appelai l’Idée. […]   Parce que, péremptoirement — je l’infère de cette célébration de la Poésie, dont nous avons parlé, sans l’invoquer presqu’une heure en les attributs de Musique et de Lettres : appelez-la Mystère ou n’est-ce pas ? […]   La vérité si on s’ingénue aux tracés, ordonne Industrie aboutissant à Finance, comme Musique à Lettres, pour circonscrire un domaine de Fiction, parfait terme compréhensif. La Musique sans les Lettres se présente comme très subtil nuage : seules, elles, une monnaie si courante.

/ 1213