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704. (1895) Nos maîtres : études et portraits littéraires pp. -360

Il destina chaque rythme, chaque mouvement à une signification propre. […] « Le temps, dit-il, est le grand Facteur Universel. » Le monde est en mouvement, et son mouvement se fait par une rupture d’équilibre, par la désagrégation nécessaire des éléments simples. […] Les choses ne se mouvant point du même au même, l’éternité de leur mouvement est inconcevable. […] L’Univers est une machine en mouvement, et son mouvement est un développement, c’est-à-dire un progrès. […] Elle consistait à admettre toute pensée comme un mouvement produisant — et c’est la science même — d’autres mouvements, et à déclarer que le mouvement d’une pensée, lorsqu’il pénètre dans un cerveau préparé, y reprend sa forme originelle, devient à nouveau cette pensée.

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