D’elle-même, sans intervention surnaturelle, elle conserve indéfiniment un mouvement uniforme et rectiligne ; d’elle-même, elle ne peut, ni passer du repos au mouvement, ni passer du mouvement au repos : c’est le principe d’inertie. […] Le mouvement ne se suffit pas à lui-même. […] Cette dernière n’est qu’une mesure de mouvements. […] Descartes admet que, dans la nature, la quantité de mouvement reste constante, mais que l’âme peut changer la direction du mouvement. […] A beaucoup d’entre nous le mouvement paraît supérieur au repos.