Les soldats français meurent pleins d’espérances qui ne seront pas trahies. […] Je ne pourrais pas me battre si je n’espérais pas dans la naissance de cette France-là, qui, elle, aura valu qu’on tue et qu’on meure pour elle… (Lettres publiées aux éditions de Foi et Vie.) […] Quelle est donc cette vie que cet enfant apprend en même temps qu’il apprend à mourir ? […] Quatre jours plus tard, le 9 mai 1915, à Roclincourt, en Artois, Alfred Cazalis mourait, au côté de son lieutenant, dans une charge à la baïonnette. […] Si je viens à mourir, je mourrai en chrétien et en Français.