Grâce à la langue de Platon, la sagesse de Socrate ne peut plus mourir. […] Nul ne le sait, excepté Dieu. » On l’emmène, et il va mourir. […] Au contraire, Échécratès, cet ami me paraissait heureux, à le voir et à l’entendre, tant il mourut avec assurance et dignité ! […] Aussi remarquez combien Socrate, dans le Phédon, est plus beau quand il meurt que quand il disserte. […] Il meurt isolé dans sa solitude, et son isolement est un remords qui venge en lui la nature offensée par l’égoïsme.