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800. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Procès de Jeanne d’arc, publiés pour la première fois par M. J. Quicherat. (6 vol. in-8º.) » pp. 399-420

On a maintenant le dernier mot, autant qu’on l’aura jamais, sur cette apparition merveilleuse. […] Aujourd’hui, on est passé à une autre extrémité contraire, et on serait assez mal reçu, je pense, si on en avait la vilaine idée, de venir risquer à ce sujet le plus petit mot pour rire. […] Il y a d’elle un admirable mot : elle disait « que jamais elle n’avait vu sang de Français que les cheveux ne lui levassent sur la tête ». […] Les plus beaux mots de Jeanne, les mots simples, vrais, héroïques, sont enregistrés par les juges et nous sont transmis par eux. […] À ces mots, Hector furieux menace Polydamas de sa lance, et lui dit : « Peu m’importe ce que disent les oiseaux !

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