Cette première édition de La Science nouvelle, est aussi le dernier mot de l’auteur, si l’on considère le fond des idées. […] On peut l’observer dans le latin, langue plus héroïque, moins raffinée que le grec ; tous les mots y sont tirés par figures d’objets agrestes et sauvages. […] Celui de citoyen, dont les républiques étaient si avares, est prodigué ; et le pieux Antonin veut, selon le mot d’Alexandre, que le monde soit une seule cité. […] Nous ajouterons seulement quelques mots pour faire connaître quel fut le sort de l’auteur et de l’ouvrage. […] Vico accepte ce dernier reproche, mais il ajoute un mot remarquable : N’est-ce pas un caractère commun à toute religion chrétienne, et même à toute religion, d’être fondée sur le dogme de la Providence.