Ribot publia, comme on vient de le voir, une espèce de traduction du système de l’allemand Schopenhauer, non seulement j’ai dit sur ce système les quelques mots de mépris qu’il méritait, mais je crus que ce ne serait là qu’un système de plus à mettre au tas de tous ceux que produit l’Allemagne et qui font l’effet, dans sa littérature, des amoncellements du sable, au désert. […] Caro aurait, en trois mots, mis à ses pieds ce qui doit y être foulé. […] Lorsque les temps sont arrivés à ce point de produire, avec toutes les prétentions à la science et à la vérité absolue (il faut bien dire le mot, quoiqu’il répugne), de ces gigantesques sottises que M. […] de quelques prosélytes, va jusqu’au degré de folie devant lequel la plume et la pensée s’arrêtent… Quand la théorie d’une chasteté de ce genre, toute négative (je retiens le mot), se produit dans les esprits et dans les cœurs qui ne sont pas chastes, en vue de desseins chimériques comme la destruction du monde, elle aboutit dans la pratique à un système de compensations qui ne sont autre chose que des dérèglements sans nom… » Enfin, en France, le voilà qui perce, le Pessimisme, dans les idées !