À la mort de M. de Suhm, Frédéric avait eu un cri plein de douleur. […] Si ma destinée est finie, souviens-toi d’un ami qui t’aime toujours tendrement ; si le ciel prolonge mes jours, je t’écrirai dès demain et tu apprendras notre victoire. — Adieu, cher ami, je t’aimerai jusqu’à la mort. […] Frédéric arriva lui-même à Berlin ; il vit son ami au lit de mort (23 mai 1745). […] Je devais m’y attendre ; elle est femme, et je ne suis pas galant. » Après la mort d’un de ses frères, Auguste-Guillaume (20 juillet 1758) : « Mon cher Milord, je n’ai pas douté de la part que vous prendriez à la mort de mon pauvre frère. C’est un grand sujet d’affliction pour moi ; mais je n’ai pas seulement le temps de le pleurer. » Je ne fais qu’indiquer la lettre sur la mort du maréchal Keith, frère du Milord, tué d’un coup de feu à la bataille de Hochkirch.