Entre les deux guerres et jusqu’à sa mort, le théâtre, où il fut cinquante-deux fois couronné, absorba sa vie. […] Le secret était juré par les initiés, et la mort punissait toute révélation. […] Tydée accuse Amphiaraos de « faire le chien couchant devant la mort ». […] Ces tragédies et ces comédies mortes errent et reviennent à l’état spectral, dans les écrits de la basse époque, évoquées par la citation d’un scholiaste ou d’un grammairien. Les unes, dépouillées de toute forme, n’ont rien gardé que leur titre, pareilles à ces « têtes vaines des morts » dont parle Ulysse, dans l’Odyssée.