c’est un grand trou dans son cœur et sa société, que cette mort, cette disparition de sa vieille giraille. […] Trois élèves lisent successivement une mort, dans laquelle tous les trois avaient introduit l’agonie sardonique de la Faustin. […] Les ennuis, moraux des uns, les souffrances physiques des autres, amènent la conversation sur la mort — la mort ou l’amour, chose curieuse, c’est toujours l’entretien de nos après-dîners, — et la conversation continue jusqu’à onze heures, cherchant, parfois à s’en aller de là, mais revenant toujours au noir sujet. […] C’est là, je crois, un symptôme de la mort de la littérature et de l’art, chez les hommes du vingtième siècle. […] Toutes les choses qui leur rappellent la mort, leur font une horreur, qu’ils expriment avec de l’effroi enfantin.