A première vue, en effet, il paraît indigne d’un grand peuple de garder rancune à un mort pour une blessure d’amour-propre faite dans un moment mai choisi pour la vengeance. […] Et quel fou oserait soutenir qu’il faut dès lors interdire aux amateurs français d’entendre et le Freischütz et Don Juan pour ces deux morts et les empêcher de recommencer une autre fois. […] On me répondra : Wagner est mort. Nos morts, à nous, sont-ils ressuscités ? […] Chaque lundi, pendant une trentaine d’années, il présenta, analysa, critiqua les pièces de la semaine jusqu’à sa mort en 1899.