La croix était un supplice romain, réservé pour les esclaves et pour les cas où l’on voulait ajouter à la mort l’aggravation de l’ignominie. […] Il préféra quitter la vie dans la parfaite clarté de son esprit, et attendre avec une pleine conscience la mort qu’il avait voulue et appelée. […] Tout porte à croire que la rupture instantanée d’un vaisseau au cœur amena pour lui, au bout de trois heures, une mort subite. […] Pleinement vainqueur de la mort, prends possession de ton royaume, où te suivront, par la voie royale que tu as tracée, des siècles d’adorateurs. […] Jean, après la mort de Jésus, paraît en effet avoir recueilli la mère de son maître, et l’avoir comme adoptée (Jean, XIX, 27).