Ils croyoient que, dans un poëme épique, on devoit tout ramener à la morale, à la réformation des mœurs. […] Ils veulent que le sujet de l’épopée ne soit qu’une vérité morale, présentée sous le voile de l’allégorie ; qu’avant même d’inventer la fable, on ait fait choix de la moralité. […] Il y trouve le nom de fable donné à l’action du poëme ; & il en conclut que cette action devoit, comme les apologues, avoir deux parties essentielles, une fiction & une vérité morale. […] Gil Blas vaut lui seul plusieurs traité de morale. […] On vante surtout, parmi les romans Anglois, ceux de Richardson, pour leur morale épurée.