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18. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre XIII. Conclusions » pp. 271-291

La morale sociocratique est, comme les morales religieuses, une morale de la crainte et de l’automatisme. […] Ce rationalisme sociologique et moral est plutôt une forme de l’humanisme ou du socialisme (au sens large du mot) qu’un véritable individualisme. Tout rationalisme sociologique et moral est une expression de la volonté sociale d’un groupe ; une affirmation de la domination de la société sur l’individu. […] Stirner est un athée absolu dans l’ordre social et moral comme dans l’ordre religieux. […] Gobineau déprécie comme Nietzsche le christianisme et ses valeurs morales et n’admet d’autre supériorité que la supériorité ethnique.

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