Anacréon, dans sa poésie voluptueuse, est fort inférieur au talent et à la philosophie qu’Horace a montrés en traitant des sujets à peu près semblables. […] Après avoir essayé de montrer quelles sont les causes premières des beautés originales de la poésie grecque, et des défauts qu’elle devait avoir à l’époque la plus reculée de la civilisation, il me reste à examiner comment le gouvernement et l’esprit national d’Athènes ont influé sur le rapide développement de tous les genres de littérature. […] Aucune nation ne s’est jamais montrée plus sensible à tous les talents distingués.