Aussitôt la razzia finie, le sous-gouverneur s’en revient au galop avec son butin et son cortège ; Horace, qui les guettait avec impatience, va nous les montrer comme si nous les voyions : « Nous avons vu venir de loin sur le sable des fantassins et quelques cavaliers suivis de troupeaux, de prisonniers et d’une arrière-garde. […] Garnier-Pagès ; le roi, soufflant sur de la poudre répandue sur une feuille de papier, aurait dit en se tournant vers Horace : « Quand je voudrai (et d’un geste il montrait le quai), cela se dispersera comme ceci. […] Horace, en une ou deux circonstances, ne craignit pas d’aborder avec lui par lettres ce sujet délicat et intime, et il le fit avec une noblesse de cœur, une élévation de sentiments qui nous le montrent sous un jour vraiment nouveau. […] Nous montrons l’un des deux aussi au vif et aussi avant que nous le pouvons ; voilà tout. — Arrivant au genre d’éducation même que Delaroche semblait vouloir donner à ses fils, éducation toute choisie, toute délicate et de gentilshommes, Horace trouvait à y redire ; et certes, en pareille matière, il ne nous appartient non plus, à aucun degré, de prendre parti entre le beau-père et le gendre, et un gendre si lettré, si éclairé ; mais ce qu’il nous est permis de remarquer, c’est la nature et l’inspiration des conseils donnés, conseils tout paternels et quasi de patriarche. […] Le beau portrait du frère Philippe, supérieur des Écoles chrétiennes, qui eut beaucoup de succès en 1815 et depuis, avait montré qu’il avait de la sympathie pour toute nature sincère.