Puis le discours attendu de Clemenceau, le discours éloquent, où il montre le chevalier de Marie-Antoinette, arrivé par l’amour de la beauté, de la vérité, à devenir l’apologiste d’une Germinie Lacerteux, d’une fille Élisa, qui devaient être des femmes de la tourbe qui accompagnaient la reine à l’échafaud ; discours se terminant par ces hautes paroles : « Le paysan retourne le sol, l’ouvrier forge l’outil, le savant calcule, le philosophe rêve. […] Il montre une joie, une joie enfantine, de l’argent qui lui est tombé là-bas. […] Cette légende nous montre l’éléphant, quand il entre dans un fleuve, posant le pied légèrement pour ne pas écraser le sable, écartant doucement les branches pour ne pas les briser, et sauvant une gazelle d’un serpent qui la guette, sans faire peur au serpent. […] Une « jeune fille lisant », de Denon, dans le travail naïf de la pierre, se montre comme la jeune Parisienne de 1810, sous son air ingénu, sous sa coiffure vieillotte, sous son costume provincial.