Le souci que le poète philosophe montre toujours de rendre sa pensée avec une absolue exactitude, laquelle précisément communique à tant de ses pièces l’émotion et la beauté du vrai, se retourne, hélas ! […] Mme Ackermann, reprenant le même sujet, mais avec beaucoup moins de poésie, nous montre à son tour le contraste de la réalité qui passe avec les aspirations infinies de l’amour : Regardez-les passer, ces couples éphémères ! […] Et à l’en croire, il ne blasphème pas attirer l’attention de la foule ; non, il blasphème parce qu’il est « touranien », parce qu’il a dans ses veines le vieux « sang » barbare et « blasphématoire », parce qu’il a sa « la peau jaune », des « os fins », des « yeux de cuivre » et que ses aïeux « massacraient gaiement leurs enfants mal venus et leurs parents trop vieux. » Il ne croit point qu’il y ait un Dieu, n’importe, il lui montre le poing, il le défie en sent.