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8. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Auguste Vacquerie  »

Il s’y montre le Hugo de tous les temps, et d’abord le Hugo des anciennes préfaces qu’il faisait en prose autrefois, et qu’il fait en vers maintenant. Il s’y montre le Hugo du romantisme révolutionnaire et immuable, le Boileau déréglé, le législateur sans législation, le Despautère de l’enjambement, l’insulteur  éternel de Racine, dont il dit, par parenthèse : La feuille croît peu Dans l’œuvre qu’il gêne. […] Il s’y montre l’irrévérent Hugo pour Molière à propos des femmes, le Hugo Trissotin quand il s’agit de sauver les Bélise et les. […] Enfin, il s’y montre le Hugo des derniers temps, le Hugo sans fierté, à plat ventre devant Paris, quoique Paris, pour lui, ce soit surtout Hugo !

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