Manon s’amusant gaiement à coiffer de ses mains le chevalier, et choisissant ce singulier moment pour recevoir le prince italien qu’elle veut berner et à qui elle montre le miroir en disant : « Voyez, regardez-vous bien, faites la comparaison vous-même… » ; cette tendre et folâtre espièglerie n’était pas dans le premier récit, et c’est un petit épisode que Prévost a voulu ajouter après coup, un souvenir sans doute qui lui sera revenu. […] Didot, dans un écrit récent sur la Typographie 33, nous le montre signant ses traités avec un aïeul des Didot, dans un petit cabaret au coin de la rue de la Huchette : les Didot demeuraient alors quai des Augustins.