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211. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Joinville. — I. » pp. 495-512

La seconde partie nous le montre dans son expédition « et ses grandes chevaleries », et nous fait principalement assister à la croisade, où Joinville l’accompagna durant six ans. […] » Le grand cœur de saint Louis, son humanité toute chrétienne et toute fraternelle, se montre ainsi tout d’abord dans le récit de Joinville d’une manière bien touchante. […] Mais tout aussitôt, dans la personne de son page et de son serviteur, il a su ramener, par contraste avec son insensibilité, les sentiments naturels et nous faire voir qu’il n’est pourtant pas tout à fait étranger aux larmes ; il nous montre l’enfant et l’homme pleurant comme de simples mortels, l’un son père et sa mère, l’autre sa femme et ses enfants.

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