L’oreille du monde n’est pleine que de l’âme du poète de Salzbourg. […] Laissons d’Aponte, qui ne nous révèle que des anecdotes ; prenons Scudo, qui nous révèle deux mondes superposés dans la partition de Don Juan : le monde des passions dans le poème, le monde des saintetés dans la musique ; la nature corruptrice et corrompue en bas, la nature surnaturelle et incorruptible en haut. […] il avait déjà les pressentiments de l’autre monde ; la vie se retirait de lui et s’exhalait, en se retirant, en mélodies ! […] Je me figurais plutôt être au milieu d’un groupe d’anges du paradis que d’habitants mortels de ce bas monde. […] La salle était vaste, décorée avec goût et éclairée d’une façon brillante ; les loges et le parterre étaient chargés de monde.