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1764. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Œuvres de M. P. Lebrun, de l’Académie française. »

Évidemment l’homme heureux, le sage, l’homme du monde aussi et de société ont un peu nui chez M.  […] Il faut l’entendre nous raconter sa vie, et en prose d’abord ; car sa prose a du naturel et de la grâce : « C’est là que j’ai passé, dit-il, loin des distractions et des entraînements du monde, de 1808 à 1816 ou 17, bien des semaines ou des mois de la belle saison et de l’automne, quelquefois avec un ami, le plus souvent tout seul, et alors dans une solitude si profonde, si complète, que je demeurais des jours entiers sans faire usage de la voix. […] Mais tel aveuglement en ce monde est le nôtre, Qu’on nous voit à leur sort vivre comme étrangers. […] Ces travaux qui pour elle ont fatigué mes veilles, A quoi bon, si jamais du monde à mes oreilles Ne doit venir ici le sourd bourdonnement ?

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