Vous le savez, Messieurs, et vous aussi, Mesdames, ce n’est pas la sensibilité qui gouverne le monde. […] Mais la volonté, voilà la maîtresse du monde ! […] Un avare n’est avare qu’autant qu’il tient, comme l’a bien vu Molière, un certain état dans le monde, qu’autant qu’il est « à l’aise », comme nous disons, et qu’il jouit déjà de quelque superflu. […] En effet, l’objet principal est bien ici, comme dans les comédies de Dancourt, la peinture des mœurs du temps, celle du monde interlope, celle surtout du pouvoir nouveau de l’argent. […] Du Segrais, Messieurs, du Racine, du Corneille, voilà bien du monde, en vérité, voilà beaucoup de collaborateurs, et vous pensez qu’il est temps que Crébillon, à son tour, paye de sa personne.