Ce n’est, en somme, que le monde de Viveurs, un peu plus agité et épileptique. […] Des choses que Dumas fils, il y a trente ans, n’aurait hasardées qu’avec un luxe de préparations, et qu’il eût tour à tour insinuées avec des finesses de diplomate ou imposées avec des airs de dompteur, passent maintenant le plus aisément du monde et sans l’ombre de scandale. […] Il m’a paru qu’une âme comme celle de Lia, sérieuse et de forte vie intérieure, devait plus vraisemblablement se rencontrer dans le monde protestant. […] Et, sans doute, je loue en quelque manière la véracité des auteurs, et j’accorde que, ayant voulu peindre le monde des coulisses d’un bouiboui, ils ne pouvaient guère le peindre autrement. […] (Je le dis d’autant plus librement que je suis sûr, en le disant, de ne faire aucun tort à la pièce, mais plutôt d’y envoyer du monde.)