Corneille a été, dans ces dernières années, et il est plus que jamais, en ce moment, l’objet d’une quantité de travaux qui convergent et qui fixeront définitivement la critique et les jugements qu’elle doit porter sur ce père de notre théâtre. […] En ce qui est de notre langue, on s’est détaché de plus en plus de cette manière de voir exclusive qui rapportait tout à un moment unique de politesse et d’élégance, qui ne voulait admettre qu’un seul patron de bon langage, et qui déclarait fautif ou barbare tout ce qui s’en écartait. […] C’est à ce moment que Corneille, présent à la scène, aurait improvisé, pour venger la femme d’esprit qui était de ses amies, et comme parlant en son nom, les vers précédemment cités, et qui seraient tout à fait à leur place, selon M. […] Où en veux-je venir en ce moment, et quelle est ma conclusion ? […] Quant à Corneille, il n’y a qu’une manière de le bien apprécier, c’est de le voir à son moment, à son début, dans tout ce qu’il a fait éclater, aux yeux de notre nation, de soudain et d’imprévu, dans tout ce qu’il a su enfermer en peu d’années de charmant, de grandiose et de sublime.