Elle nous a laissé cette impression d’enfance : Je n’avais de terreur soudaine, de tristesse Qu’au moment frissonnant et frais où le jour baisse Et je ne croyais pas qu’il y eût d’autre ennui Que le souci sacré que nous cause la nuit Comme aux oiseaux, comme aux buissons, comme aux [corolles ! […] … Et celui qui, pensif, sous le sol séculaire, Trouvera quelque jour mon âme funéraire Saura que je fus femme, et femme tendrement, Amoureuse et malicieuse par moment ; Et se demandera devant la terre sombre Pourquoi tant de clarté dut naître pour tant d’ombre. […] … Car, si tu t’arrêtais, ne fût-ce qu’un moment J’entendrais… j’entendrais au profond du silence Quelque chose d’affreux qui pleure horriblement. […] que la fin survienne… » s’écrie-t-elle : L’HEURE Voici l’inévitable et terrible moment Où mon destin s’écrit inévitablement.