Les nièces de Mazarin et son dernier petit-neveu le duc de Nivernais Les Nièces de Mazarin, études de mœurs et de caractères au xviie siècle, par Amédée Renée, 2e éd. revue et augmentée de documents inédits. […] Ce sont chez le duc de Nevers des soupers délicieux et libres avec Chaulieu et La Fare, avec le grand prieur de Vendôme, tous libertins de mœurs et d’esprit qui côtoient le grand siècle sans en être, et n’attendent que la Régence. […] La simplicité de ses mœurs annonce la candeur de son âme. […] Beaucoup d’agrément dans la société, d’aménité dans les mœurs, le ton excellent d’un grand seigneur homme de cour, et peut-être un peu trop homme de lettres… » Enfin (et ceci est plus sérieux), on lit dans une lettre du général en chef Bonaparte au général Joubcrt, datée du quartier général, Milan, 14 thermidor an v (1er août 1737) : « Il y a à Vicence, citoyen général, la veuve Brissac, fille du respectable Mancini-Nivernais ; elle est hors de France depuis 1787 ; je ne vois point d’inconvénient à ce que vous lui donniez un passeport pour se rendre au quartier général, comme je lui en ferai donner un pour se rendre en France ; je vous prie même, si l’occasion s’en présentait naturellement, de lui faire des honnêtetés.