Et encore, dans la même lettre, après une sorte d’anathème lancé à Vico : « Je vous supplie, mon cher ami, de ne pas vous laisser séduire aux écrits modernes. […] Les Païens eux-mêmes, tels que Platon, Plutarque, Cicéron et beaucoup d’autres, sont mille fois préférables à la plupart de nos écrivains modernes ; c’étaient des gens religieux, pénétrés de respect pour la tradition… Depuis trois ou quatre siècles, la littérature est dans un état de rébellion contre la vérité. » Ainsi voilà trois siècles littéraires rayés d’autorité, et, ce qui est plaisant, rayés au nom de la tradition même. Mais ici je ne souris plus, et je dis avec toute l’énergie et la conviction d’un sentiment qui a aussi sa certitude : De telles assertions, mises en pratique, et appliquées dans l’éducation, seraient la mort des bonnes et saines études et du véritable esprit qui doit y présider, — de l’esprit proprement moderne.