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72. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Chateaubriand homme d’État et politique. » pp. 539-564

Ici commence pour M. de Chateaubriand une période de sa vie politique qu’on ne parviendra jamais à mettre en accord avec la seconde partie. […] Mais il n’eut ce ministère qu’à Gand, et il était déjà mis de côté avant qu’on fût rentré dans Paris. […] Achevons pour lui la phrase : S’il était roi, nous n’aurions de repos que nous n’eussions mis à bas son trône ; — et il fit tout ce qu’il fallait en effet pour consommer sa pensée. […] Elle se fût brisée sans lui très probablement, mais plus que personne il peut se vanter d’y avoir mis la main. […] vous ne l’oubliez pas moins, vous la mettez à néant, vous qui avez, pendant près de vingt ans, brigué l’honneur de la conduire !

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