Michelet, pour cacher l’insolence pédantesque d’une physiologie enragée, met par-dessus le lyrisme échevelé du sentiment le madrigal sur échasses, le marivaudage halluciné, et toutes les roses penchées des bucoliques ; mais, malgré tout cela, il faut bien le dire, son livre de l’Amour est indécent et pourrait être dangereux. […] mais abaissé à sa plus basse puissance ; c’est surtout la Révolution dans les mœurs, comme Michelet l’a déjà mise dans l’histoire. […] Il mit douze ans à venir, mais enfin il est venu. […] Ni l’amour, ni la femme, ni sa destinée, ni la nôtre, à nous qui l’aimons, ne sont là où Michelet les a mis, exclusivement mis dans sa monstrueuse préoccupation. […] Mettez pour les puissantes, en particulier, tout ce qui tient à l’histoire des grands navigateurs : Colomb, Magellan, etc., et qui est enlevé avec une supériorité décidée ; et pour les charmantes, mettez le chapitre sur le corail, que l’auteur appelle, comme en Orient, la Fleur du sang, et le chapitre sur la perle, qui, tous les deux, sont aussi beaux à mes yeux que des vers de Henri Heine et de Goethe.