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582. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XVII. Romans d’histoire, d’aventures et de voyages : Gebhart, Lemaître, Radiot, Élémir Bourges, Loti » pp. 201-217

D’ailleurs, si l’intérêt de badauderie populaire est éveillé et retenu par les récits simplement mondains, évocateurs d’une vie de petits hôtels, de lampes à colonnes et de tous ces surahs, ce n’est pas trop de dire qu’il est captivé par la flatteuse confidence où les met un narrateur complaisant des gestes de personnages historiques. […] À quelle fade, légendaire et trouble moyen-âge italien était-on réduit avant que Jules Zeller, puis Émile Gebhart n’eussent mis à la lumière cette extraordinaire histoire ? […] Ce n’est pas assez de mettre la foi hors de discussion quand on ne l’applique pas à vivre dévotement. M. de Sacy s’entretenant avec Pascal appliquait à Montaigne un jugement de saint Augustin : « Il met dans tout ce qu’il dit la foi à part ; ainsi nous, qui avons la foi, devons de même mettre part tout ce qu’il dit. » C’est M. de Sacy, c’est la vieille gouvernante revêche qui, catholiquement parlant, avaient raison. […] Maintenant, il est fâcheux que le prince Hermann, dont certaines tirades sont ingénieuses, soit, dans l’action, un simple serin, parce que la position fût, avec plus d’intérêt, devenue celle d’un prince valeureux qui eût employé son autocratie à organiser le socialisme, et eût abdiqué quand le dernier rouage aurait été mis en sa place.

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