L’enfant fut mis en pension à Orbe, puis à douze ans à Aarau, dans la Suisse allemande. […] Il eut une mission spéciale auprès de la légion suisse pour remédier aux abus d’une première formation et la mettre sur un meilleur pied. […] Ce qu’on mettait à gauche était éliminé. […] « Il était venu, comme l’a remarqué Jomini, un demi-siècle trop tôt ; il avait écrit dans un temps où la vraie tactique de son héros était encore méconnue, où un nouveau César n’y avait pas encore mis le complément. » Deux écrivains militaires du plus grand mérite n’avaient pas attendu toutefois le nouveau César pour entendre et commenter Frédéric : Lloyd, un Anglais qui servit avec distinction chez diverses puissances du continent, et Tempelhof, un général prussien, un savant dans les sciences exactes.