/ 2598
51. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre premier »

On avait reconnu un état de l’esprit meilleur que la curiosité, cet appétit un peu grossier, qui se jette sur toute sorte de nourriture ; meilleur que le doute, qui, après avoir été si doux, devient insupportable, à mesure que la curiosité s’affaiblit. […] Tous les deux ont été d’excellents précepteurs pour le public, qui devient à son tour le meilleur précepteur des hommes de génie. […] L’Aristippe n’eut pas un meilleur sort. […] Goulu mort, et après quelque répit, il lui vint un adversaire plus redoutable, qui, au lieu de l’attaquer, lui disputait le prix dans l’art qui avait fait sa gloire et tirait un meilleur prix de ses Lettres. […] Balzac avait donné le goût de quelque chose de meilleur que ses écrits ; c‘est la première gloire après celle de contenter ce goût.

/ 2598