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1694. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite et fin.) »

Horace avait dès lors donné tout ce qu’il pouvait de meilleur et de plus grand, il ne se survivait pas, mais il n’avait plus à se surpasser ni à s’égaler, il le sentait et l’exprimait dans l’intimité avec bien de la franchise, lorsqu’il écrivait en 1855 à une amie34, en lui annonçant qu’il allait se remettre au travail : « Avec le retour du beau temps j’espère pouvoir reprendre assez d’activité pour conjurer les attaques que l’idiotisme semble diriger contre moi, depuis que sa sœur la paresse m’engourdit de plus en plus. […] À Aurillac, à table d’hôte, au dîner, un commis-voyageur qui tenait le de de la conversation, s’adjugeait en même temps les meilleurs morceaux ; il allait s’appliquer les deux ailes du poulet ; au moment où il levait la main pour prendre la seconde, Horace, d’un tour de fourchette plus habile, la lui escamote : une querelle s’ensuit ; grand bruit.

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