Charles-Quint sans doute était guerrier et capitaine, et il le prouva en plus d’une rencontre à la tête de ses vieilles bandes ; il s’était montré de bonne heure passionné pour les exercices corporels, habile aux armes, le meilleur cavalier de son temps. […] Il est chrétien et catholique jusqu’au monastère inclusivement, il a un pied dans le cloître, et cependant il n’a aucun scrupule de voir son fils guerroyer contre un pontife belliqueux (Paul IV), et si la guerre finit trop tôt, il s’en fâche, C’était la liberté de penser à l’usage des meilleurs catholiques de ce temps-là.