Le lendemain et le surlendemain, je vis Boghari, les Ouled-Naïls, Bougzoul, le désert ; je fis un très mauvais déjeuner sous la tente, chez le caïd des Ouled-Anteurs, je crois, près d’une colline couleur de cuir fraîchement tanné, tachée de lentisques, et où il y avait des aigles. […] J’étais persuadé que je prenais le mauvais chemin. Je le suivis tout de même, convaincu que, si je prenais l’autre, ce serait celui-là le mauvais. Et le mauvais chemin, c’était toute la nuit passée dehors.