Sainte-Beuve, ayons la franchise de le dire, s’il n’est un livre très catholique, est un mauvais livre ; s’il ne réforme pas le siècle, il l’endurcit ; s’il ne corrige pas, il corrompt. […] J’ai vu mourir bien des jeunes gens, robustes, pleins d’avenir, qui jouaient avec la mort ; et je vois vivre, avec une mauvaise santé, nombre de personnes qui en ont une peur effroyable. […] Il y avait à parier que Saint-Julien, qui voyageait à la grâce de Dieu, ferait très mauvaise chère ce soir-là. […] Le désespoir et l’amour sont deux mauvais conseillers. […] Julien devient un personnage comique à force de confiance bénévole, pitoyable à force de mauvaise fortune.