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299. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « LA REVUE EN 1845. » pp. 257-274

En nous tenant strictement ici à ce qui concerne le fondateur de la Revue des Deux Mondes (et cette fondation est le vrai titre d’honneur de M.Buloz), nous pourrions bien lui affirmer que ce n’est point tant à cause des inconvénients, des imperfections et des défauts que toute œuvre collective et tout homme de publicité apportent presque inévitablement jusqu’au sein de leurs qualités et de leurs mérites, qu’il est attaqué et injurié avec cette violence en ce moment, mais c’est précisément à cause de ses qualités mêmes (qu’il le sache bien et qu’il en redouble de courage, s’il en avait besoin), c’est pour sa fermeté à repousser de mauvaises doctrines, de mauvaises pratiques littéraires, et pour l’espèce de digue qu’il est parvenu à élever contre elles et dont s’irritent les vanités déchaînées par les intérêts. […] Les attaques dont il était question, et qui sont déjà si oubliées, se retrouveraient dans divers journaux, et notamment dans le moins littéraire de tous, dans la Démocratie pacifique, qui avait rendu à M.Alexandre Dumas le mauvais service de se prêter aveuglément à ses colères. — Dans cet article d’ailleurs, aussi bien que dans la suite de ceux qui ont pour titre : De la Littérature industrielle, Dix Ans après, etc., Quelques Vérités, etc., etc.

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