La valeur littéraire se compose de deux éléments : la richesse de la matière et l’habileté de l’art. […] « Peu de matière et beaucoup d’art », n’est point une devise méprisable ; mais j’estime davantage beaucoup d’art avec beaucoup de matière. […] Il y a disproportion entre la forme artistique et laborieuse de ce genre de composition, et l’importance de la matière. […] Jamais matière plus opulente ne s’était offerte à l’imagination d’un poète ; mais que votre mise en œuvre est pauvre ! […] Je vois bien qu’à la fin il fait le signe de la croix et se remet en prières, mais sa dernière hallucination a été enivrante, il a vu la matière donner spontanément naissance à la vie organisée, et il s’est écrié dans son délire qu’il voudrait « descendre jusqu’au fond de la matière, — être la matière !