Si la rénovation du théâtre dans le sens des idées dites romantiques est impraticable en France, il faut s’en prendre à l’une ou à plusieurs de ces quatre causes : 1° notre constitution sociale, 2° le goût du public, 3° le manque d’auteurs, 4° le régime des théâtres. […] C’est précisément parce qu’on n’écrit plus de pièces pour madame de Pompadour ou pour les jeunes filles de Saint-Cyr, mais pour des hommes d’État, des philosophes, des jeunes gens et un nombreux public, que nous réclamons la réforme et qu’elle ne peut manquer de s’accomplir. […] On comprend que nous n’ayons pas eu à répéter ici les articles que l’auteur lui-même a recueillis, dès ce temps-là ; dans le premier de ces deux ouvrages, et qui avaient paru, en 1827, dans le Globe. — Et à ce propos d’omissions volontaires, qu’il nous soit encore permis de répondre d’avance à une objection qui ne manquera pas de nous être faite par les curieux : pourquoi ne retrouve-t-on pas ici quelques autres articles dont la signature saute çà et là aux yeux dans le Globe d’avant 1830 ?