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40. (1892) Boileau « Chapitre II. La poésie de Boileau » pp. 44-72

On a tort de croire que l’imagination ait manqué à Boileau ; il a du moins celle-là, qui n’est que souvenir et rappel des sensations anciennes. […] Il n’a même pas l’intuition du inonde intérieur : le sens des réalités invisibles lui manque. Surtout il ne doublera guère sa sensation de sentiment : nature droite, brusque, irritable, il manque de sensibilité. […] Le poème manque d’action ; la narration se traîne souvent et le dialogue est pesant. […] Comme honnête homme, il est sincère ; comme artiste, sa peinture manque de conviction ; c’est terne, triste et sans accent.

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